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DIFFÉRENTS PORTRAITS DE GALLICANAUTES

Les divers portraits des Gallicanautes postés sur le Blog de Gallica permettent de les catégoriser en trois groupes : recherche, médiation et loisir (10). Il est facile de comprendre qui sont les Gallicanautes grâce à quelques profils-types établis en cherchant leurs points communs et leurs activités sur Gallica.

Alors, écoutons leur histoire avec Gallica !

GROUPE DE " RECHERCHE " : 

Chercheur.euse.s

Étudiant.e.s

Professionnel.le.s dans divers domaines 

Le groupe « Recherche » représente les premier.ère.s usager.ère.s ou bien les usager.ère.s traditionnel.le.s de Gallica. Il.elle.s ont une approche « purement » utilitaire, autrement dit, Gallica n’est qu’un outil de recherche pour eux.elles.

Extrait de Les français peints par eux-mêmes : [monographie imprimée], 1840-1842 / Paris, Gallica.

Extrait de Les français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du dix-neuvième siècle : [monographie imprimée], 1840-1842 / Paris, Gallica.

Bonjour ! 

Ma première rencontre avec Gallica, en un mot, c’était un hasard. 

J’ai découvert Gallica par hasard en fouillant des ressources à propos de l’histoire de la danse sur internet pour mon devoir à la fac. J’ai fait des recherches par type de document « image ». Après, j’ai déniché pas mal d’images intéressantes dans la page « Photographie des spectacles ». Depuis lors, cette mine inépuisable m’a beaucoup aidée chaque fois que je faisais mes devoirs en sciences historiques.

L’aspect de « mine inépuisable » est en effet son inconvénient en même temps. Comme on s’y perd souvent en raison de son volume important, ça prend du temps pour s’en sortir ! 

Quand même, j’aime bien me perdre dans cet immense réservoir patrimonial. 

Sur Gallica, un document me mène à un autre, ce qui mène encore en troisième, ce qui me permet d’écrire un texte original.

Danseuse en pantalon : [Dessin] / Charles Gir, Gallica.

Elise, 22 ans,

étudiante en histoire contemporaine

Un personnage fictif qui s’inspire d’une gallicanaute Priscille Lamure.

Danseuse en pantalon : [Dessin] / Charles Gir, Gallica.

Je connais Gallica depuis mes études de Master. 

J’utilise actuellement Gallica pour préparer mes séminaires concernant les lois sur les monuments historiques en France. En particulier, je fais souvent appel à la page Essentiel du droit de Sélections qui permettent d’avoir une entrée thématique dans les collections juridiques de Gallica. 

Puis, je partage ce que j’ai découvert sur mon blog pour donner plus de visibilité à mes séminaires et pour avoir une communication différente. 

Le charme de Gallica, pour ma part, c’est qu’il nous fournit des ressources qui ont disparu ou qui sont difficiles à trouver aujourd’hui ! 

Extrait de Les français peints par eux-mêmes : [monographie imprimée], 1840-1842 / Paris, Gallica.

Florian, 39 ans,

professeur en droit du patrimoine 

Un personnage fictif qui s’inspire de deux gallicanautes Marie Trape et Noé Wagener

Annie Frank... Original tätowierte Dame... [femme tatouée] : [affiche], 1911 / Adolph Friedländer

Bonjour, j’ai découvert Gallica grâce à ma sœur qui est historienne d’art iconographique. Quand j’avais un souci sur des référencements de mes dessins du tatouage, ma sœur m’a proposé de jeter un coup d’œil sur Gallica. 

Et alors ? Bingo ! j’ai tout de suite subi le charme de ce grand réservoir de références. 

« Mandragore » et « Séléctions » de Gallica sont mes sources d’inspiration, parce que je consulte particulièrement les collections de manuscrits et des estampes de la BnF.

Depuis qu’un éditeur de revues de mode m’a demandé de rédiger un article sur le tatouage dans la société londonienne au XIXe siècle, je m’intéresse à l’aspect historique du tatouage. 

Cela me permet d’explorer d’autres pistes du tatouage que je n’avais pas abordées. Cette nouvelle approche m’apporte non seulement des informations nouvelles, mais aussi des confirmations pour des choses qui n’étaient qu’hypothétiques dans ma tête.

Claudie, 43 ans, artiste du tatouage

Un personnage fictif qui s’inspire d’une gallicanaute Alexandra Bay

Annie Frank... Original tätowierte Dame... [femme tatouée] : [affiche], 1911 / Adolph Friedländer (Hamburg), Gallica.

GROUPE " MÉDIATION " : 

Enseignant.e.s

Youtubeur.euse.s

Blogueur.euse.s

Ce groupe représente les usager.ère.s les plus actif.ve.s de Gallica. Dans le cadre de leurs usages professionnels ou bien de leurs loisirs, il.elle.s s’engagent activement dans la dissémination documentaire de Gallica à travers leur propre production de pair à pair (9). Ce qui est à retenir, c’est que le profil socio-professionnel et la formation chez les « usager.ère.s de blogs » sont très diversifiés (9). C’est pourquoi le groupe peut devenir un vecteur clé pour inviter le jeune public à apprivoiser les collections de Gallica.

Le conteur d'histoire : [Estampes], 19e siècle / Abel Damourette, Bibliothèque Bordeaux.

Le conteur d'histoire : [Estampes], 19e siècle / Abel Damourette, Bibliothèque Bordeaux, Gallica.

Je connais Gallica grâce au portail « Éduthèque » qui rassemble des ressources pédagogiques structurées avec de grands établissements publics à caractère culturel et scientifique. La BnF, en tant qu’un de ses partenaires y participe sous forme du portail « Classes »

Je fréquente le portail « Classes » pour préparer mes séances, parce que je peux y télécharger surtout des collections de classiques de Gallica sous forme d’EPUB.

Pendant les séances, j’utilise surtout le portail « Les Essentiels de la littérature » qui est spécifiquement dédié à la littérature. 

J’ai récemment lancé un projet de lecture avec mes élèves. C’est de créer notre propre EPUB sur des écrivaines que l’histoire littéraire a effacées à l’aide de Gallica et d’un tutoriel de Gallica Studio « Créer son EPUB enrichi avec Gallica ».

J’aime bien cette idée de jouer aux éditeurs avec mes élèves, et avec des vieux textes oubliés. C’est une activité d’appropriation très stimulante. 

Je trouve que mes élèves sont très motivé.e.s et passionné.e.s par ce projet. J’ai déjà remarqué que certain.e.s d’entre eux.elles consultaient Gallica par eux.elles-mêmes. C’est un grand plaisir d’offrir une occasion où mes élèves apprivoisent ce riche puits de ressources à un jeune âge.

L’intérêt fort de Gallica, pour les cours, c'est que ses collections numériques proposent des documents libres de droit. Pourtant, j’ai vécu certaines difficultés faute de médiation de ces collections pour les professeur.e.s (9). Conséquence : j’ai recours plus souvent au portail « Classes » au lieu d’aller directement sur Gallica. 

Tête de jeune femme, de face : [estampe] ([Tirage en noir]), 1904 / Alice Bally, Gallica.

Morgane, 33 ans,

enseignante de lettres modernes au lycée

Un personnage fictif qui s’inspire de deux gallicanautes Françoise Cahen et Celia Guerrieri

Tête de jeune femme, de face : [estampe] ([Tirage en noir]), 1904 / Alice Bally, Gallica.

Bonjour ! Je suis un grand passionné de lecture. 

Surtout, j’aime redécouvrir des auteur.rice.s oublié.e.s ou inconnu.e.s. Du coup, chercher ces auteur.rice.s-là sur Internet fait partie de mes loisirs. Très souvent, aucun commentaire, impossible de trouver leurs œuvres dans le commerce. Par contre, je les découvre heureusement dans Gallica ! 

Quand je lis immédiatement et gratuitement un de leurs romans grâce à Gallica, la grande joie de cette nouvelle lecture déborde.

Très rapidement, je me suis dit que je pourrais prolonger et partager avec les autres le plaisir de dépoussiérer ce patrimoine oublié, via un blog. En même temps, je pourrais faire « exister » mes trouvailles sur internet. Je lis donc un livre et je le commente sur mon blog, en donnant quelques extraits, images et liens vers Gallica. 

La communication avec les usager.ère.s de mon blog me donne un frisson délicieux. Certain.e.s d’entre eux.elles disent avoir redécouvert Gallica grâce à mon blog, tandis que d’autres disent être content.e.s de lire des auteur.rice.s oublié.e.s juste en cliquant sur le lien vers Gallica que j’ai mis sur mon blog. Car, ils.elles ont déjà eu certaines difficultés à utiliser Gallica à cause de son volume immense et de sa nature de collection censée être « sérieuse ». 

Le hasard est un élément essentiel de ma recherche. Je tape un mot dans le moteur de recherche simple ou avancée, et je me laisse dériver au gré des suggestions. 

Octave Uzanne : [estampe], 1892 / Félix Vallotton, Gallica.

José, 30 ans, Blogueur

Un personnage fictif qui s’inspire d’un gallicanaute Jérôme Nodenot

Octave Uzanne : [estampe], 1892 / Félix Vallotton, Gallica.

Un de ces cadres supérieurs est abonné au Nouvel Observateur : [dessin de presse] / WOLINSKI

J'ai lancé, il y a trois ans, ma chaîne Youtube, une émission d'histoire qui a pour vocation de réconcilier les gens avec cette discipline attractive mais qui fait peur aux non-initié.e.s. Aujourd’hui, c'est devenu mon métier. Quand j’ai fait mes études en histoire, je n’ai jamais imaginé devenir un Youtubeur ! Actuellement plus de 450 000 abonné.e.s suivent mon programme.

Lorsque j'ai commencé mon émission, il a rapidement fallu que j'apprenne à trouver des sources, à la fois littéraires et iconographiques. À cette époque-là, j’ai eu recours à quelques blogs d’histoire pour chasser des ressources. Un jour, j’y ai trouvé un lien vers Gallica. Eh bien je suis devenu tout de suite adepte de Gallica !

Je fais des recherches par thématique, par exemple, « Histoire par l’image » pour glaner des documents et avoir de grandes idées avant de préciser le sujet. Après, je tape des mots-clés précis dans le moteur de recherche avancée.

Bien sûr, il m'arrive de rencontrer des difficultés en utilisant Gallica. C’est que, par exemple, en cherchant « estampe Japon » sur Gallica, je tombe sur une estampe de Jacques Callot intitulée Les Martyrs du Japon. Ce type de résultat m’épuise, parce que je dois sortir le plus rapidement possible un résultat pour créer une vidéo avec des références correctes dans un temps limité. 

Je travaille également en collaborant avec des institutions culturelles, des blogueur.euse.s ou bien encore d’autres Youtubeur.euse.s. Au début, je ne m'attendais pas à rencontrer autant d'historien.ne.s et de passionné.e.s qui sont très volontaires et heureux.euses de partager leurs conseils et expériences ! 

Jérôme, 29 ans, Youtubeur

Un personnage fictif qui s’inspire d’un gallicanaute Benjamin Brillaud

Un de ces cadres supérieurs est abonné au Nouvel Observateur : [dessin de presse], 1980-1989 / Georges Wolinski, Gallica.

GROUPE " LOISIR " :

Nouvelle cuisinière universelle au gaz Chabrier jeune... : [affiche], 1882 / non signée Jules Chéret, Gallica.

J'utilise Gallica en raison de mon métier. Jusqu’à récemment, je n’utilisais Gallica que dans un cadre de recherche pour mon travail ou mes études. Je n’ai jamais imaginé utiliser Gallica autrement que dans ce cadre. 

Pourtant, il y a quelques semaines, je crois, j’ai vu par hasard un hashtag sur twitter #GallicaPasseEnCuisine. À l’occasion de la mise en ligne de Sélections consacrées au patrimoine gourmand, l’équipe de Gallica a proposé aux Gallicanautes de partager leurs réalisations de pâtisserie à l’appui des recettes enregistrées dans Gallica sur Twitter. 

Cette initiative m’a frappée et m’a fait casser une idée reçue sur Gallica. 

J’ai ainsi tenté de faire le « Princess’ Cake » proposé par Marie-Claire en 1939. Puis, j’ai partagé mon Merveilleux avec mes ami.e.s sur Twitter et Facebook avec un hashtag #GallicaPasseEnCuisine. Depuis lors, je visite de temps en temps le site Gallica pour me divertir ! 

Manon, 49 ans, Directrice d’un musée d’art

Grande passionnée de la pâtisserie

Un personnage fictif qui s’inspire d’un article sur le Blog de Gallica

Nouvelle cuisinière universelle au gaz Chabrier jeune... : [affiche], 1882 / non signée Jules Chéret, Gallica.

Feuille de croquis avec un homme souriant au recto:[dessin] / Théophile Alexandre Steinlen, Gallica.

Bonjour, j’étais professeur de physique et maintenant je suis à la retraite.

Je visite tous les jours Gallica pour consulter la presse scientifique. J’ai beaucoup d’intérêt pour la presse scientifique, depuis que je suis devenu professeur. En effet, j’utilisais souvent des extraits de la presse scientifique ancienne grâce à Gallica pour donner une ambiance décalée à mes cours.

Maintenant, comme je suis libre, je peux consacrer mon temps entier à ce domaine. Parfois, si je trouve un article intéressant, je le télécharge et partage avec mes ami.e.s par mail. Il y a quelque jour, une idée m’est arrivée soudainement. C’est de créer un blog qui traiterait l’histoire des sciences en s’appuyant sur la presse scientifique et de partager mes expériences de Gallica avec tout le monde !

Qu’en pensez-vous ?

Roland, 65 ans, retraité - ancien professeur en physique

Feuille de croquis avec un homme souriant au recto : [dessin] / Théophile Alexandre Steinlen, Gallica.

Gallica et moi

Gallica et moi

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Vidéo "Gallica et moi : quand les Gallicanautes parlent de leur bibliothèque numérique", tournée entre décembre 2014 et novembre 2016, cette série de huit épisodes donne la parole à dix gallicanautes, qui partagent leurs usages de Gallica.

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