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ET LE COÛT ÉCOLOGIQUE DANS TOUT ÇA ?

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L'électricité : [estampe], Gallica.

Une polémique plus discrète mais qui prend de l'importance est liée à l’impact écologique du stockage des millions de documents numériques présents sur Gallica.


Le papier, par sa production et son transport a un coût écologique important, utilisant des ressources telles que l’eau, le bois, le pétrole, etc.. mais son stockage a une très faible empreinte écologique. Tandis que le document numérique sur un long terme aura une empreinte écologique élevée en terme de stockage et de conservation à cause des serveurs et centres de données qui utilisent beaucoup d’électricité. En effet, derrière tout document numérique se cachent des infrastructures physiques de stockage, qui selon Greenpeace consommeraient jusqu’à 7% de la consommation électrique mondiale. (11)

 

Pour donner une idée concrète de la consommation électrique des données numériques, “lorsque vous envoyez un mail avec une image en pièce jointe, cela équivaut à l’électricité consommée par une ampoule de 20 watts éclairée durant une heure” (11). Cet exemple donne une échelle de grandeur quand à la quantité d’électricité que nécessite une plateforme telle que Gallica.

Cette énergie électrique est bien entendu indispensable pour le fonctionnement du réseau d’ordinateurs et des serveurs qui sont nécessaires à l’organisation, le traitement et le stockage de toutes ces données. Sans oublier l’électricité utilisée par les systèmes de refroidissement qui évite la surchauffe des équipements et l’altération des données. (12)

 

Ces structures ont donc un impact important sur l'environnement, le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre. Le but ici n’est pas de diaboliser les données numériques mais bien de sensibiliser sur ces questions qui sont encore trop peu considérées.

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