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NIVEAU 4 : CRÉER DE NOUVEAUX PRODUITS DANS LE CADRE D'UNE PRATIQUE AMATEUR

Certain.e.s Gallicanautes ne se limitent pas à partager les liens de leurs trouvailles passionnantes avec leur entourage. Il.elle.s se placent dans une démarche plus active. Cela peut passer par la création d’une plateforme d’échange, sous la forme d’un blog, d’une chaîne YouTube ou de leur propre site web. Ensuite, il.elle.s créent, à l’aide de Gallica, un nouveau produit partageable sur cette plateforme numérique, article ou vidéo. A travers de nouveaux produits, il.elle.s veulent à la fois partager autrement leur passion avec le plus grand nombre et augmenter leur propre plaisir.

Twitter Blouzouga Memphis, chercheur de bêtises sur Gallica : [Image capturée] / Page de Twitter

Twitter Blouzouga Memphis, chercheur de bêtises sur Gallica : [Image capturée] / Page de Twitter Blouzouga Memphis.

On peut parler d’une pratique d’amateur, guidée par le choix personnel, la passion et la curiosité d’un.e individu.e, Le dictionnaire Larousse définit l’amateur.rice comme une « personne qui a une préférence marquée ou exclusive pour un genre de choses […] pour son plaisir et sans en faire profession » (15). Et le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL) ajoute encore à la définition la notion de goût en précisant que l’amateur.rice est « celui (ou celle) qui a de l'attachement, du goût pour quelque chose » (16)

Avec l’internet, les amateur.rice.s sont de plus en plus évolué.e.s et peuvent rivaliser ou coopérer avec les professionnel.le.s. On parle de « pro-am », mot valise contractant les termes de professionnel.le et d’amateur.rice. En ce sens, l’usage de niveau 4 correspond bien au « pro-am », dans la mesure où Gallica permet au produit fabriqué par un.e amateur.rice Gallicanaute d’être aussi élaboré que celui d’un.e professionnel.le.

La pratique de l’amateur.rice ne vise pas forcément une rémunération monétaire mais plutôt une rémunération symbolique. Les amateur.rice.s Gallicanautes se donnent volontairement un rôle de relais entre leur public et Gallica, en reconstruisant une nouvelle histoire à leur manière, avec l’appui de documents de Gallica et de ses partenaires. A cet égard, le titre d’« Ambassadeur.rice de Gallica » peut leur être attribué en tant que rémunération symbolique. (9)

Les ambassadeur.rice.s Gallicanautes ont différentes manières de rendre efficace leurs médiations. Parmi les plus actives, on peut relever: (9)

Logo du Blog « Savoirs d’Histoire » / Blog « Savoirs d’Histoire »

Logo du Blog « Savoirs d’Histoire » / Blog « Savoirs d’Histoire ».

1) Le compte rendu de projet scientifique

2) La vulgarisation anecdotique

3) Le billet de recherche

4) La galerie d’images

5) La critique littéraire

6) Le parcours de visite

7) La création de jeux de détournement

Blog Le gallicanaute des naines brunes et noires - Carnet de bord d'un gallicanaute bibliophile

Capture d'écran du Blog « Le gallicanaute des naines brunes et noires - Carnet de bord d'un gallicanaute bibliophile - » 

Capture d'écran du site « ArchéoSF »

Capture d'écran du site « ArchéoSF » 

Capture d'écran du Blog « Töpfferiana »

Capture d'écran du Blog « Töpfferiana ». 

De surcroît, un certain nombre d’ambassadeur.rice.s ont déjà développé des liens avec d’autres Gallicanautes ou leur public, et initié des formes de collaboration. Soit il.elle.s échangent simplement des liens de Gallica, de manière passive. Soit il.elle.s créent ensemble un nouveau contenu, par exemple des billets croisés sur un document de Gallica, des Gifs, etc., de manière plus active. (9)

Vidéo "Le Petit Théâtre des Opérations - Les hackeurs de la tour Eiffel"  d'une chaîne YouTube d’un Gallicanaute Odieux Connard

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