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DE GALLICA 2 À AUJOURD'HUI

Les années 2000 furent aussi un grand tournant pour Gallica. En effet, le serveur expérimental ne suffit plus. Le département des systèmes d’information prend le relai pour la gestion technique des fichiers et documents numériques, textes et images qui sont désormais stockés sur des juke-boxes de disques optiques numériques.

 

Gallica fait peau neuve avec une toute nouvelle interface, cette nouvelle version est présentée le 27 janvier 2000.

 

A partir de 2002, Jean-Noël Jeanneney devient le président de la BnF. Il souhaite que Gallica se recentre sur les imprimés alors que son prédécesseur avait mis en place un politique de démocratisation autour des collections spécialisées.

En 2003, l’organigramme est encore bousculé, le service de numérisation change de département et passe à la direction de la conservation. Ce changement provoque des frictions en interne, en effet le service des collections aurait voulu voir Gallica intégrer leur département considérant qu’il.elle.s devaient être les seul.e.s responsables de la politique documentaire.

En 2005, un programme de numérisation de journaux français de leurs origines à 1944 est lancé. Cette campagne d’importance est possible grâce à l’obtention d’une aide financière considérable offerte par le Sénat.

Dans les années 2007-2008, la numérisation de masse commence, elle est financée en grande partie par le centre national du livre grâce à la taxe photocopie.

En 2011 c’est le début de la numérisation en couleur sur Gallica.

Voyage d'un livre à travers la Bibliothèque nationale de Henri Beraldi, (1ere édition 1893).

Voyage d'un livre à travers la Bibliothèque nationale de Henri Beraldi (1ere édition 1893).

Gallica premier avait réussi le pari d’élargir le public de Gallica des usagers savant.e.s au grand public. Gallica 2, intègre une logique commerciale avec les oeuvres sous droits qui apparaissent comme résultat de recherche dans Gallica et sont achetables sur les sites des maisons d’éditions tout en gardant la logique de service public avec les œuvres du domaine public téléchargeables gratuitement sur la plateforme.

Gallica 2 peaufine l’éditorialisation notamment avec les métadonnées, ce sont ces savoirs-faires bibliothéconomiques  qui créent la valeur ajoutée; celle-ci provient de la grande diversité de fonds (ouvrages mais aussi estampes, affiches, photographies, dessins, cartes, plans, fonds anciens et rares) et différencie Gallica de Google qui ne propose que des livres numérisés de manière brute.

 

Gallica a aussi pris conscience de l’importance de l’indexation sur le Web; en octobre 2000, elle a passé des accords avec le moteur de recherche Bing de Microsoft. Ce qui permet d’afficher le contenu de Gallica directement et donc d’augmenter sa visibilité, de l’ouvrir à un public plus large (8). Ce tournant a été le moment d’une prise de conscience de l’importance du marketing et de la communication au sein des bibliothèques pour toucher un public toujours plus large.

Le dépôt légal numérique

 

Les documents multimédias, logiciels et base de données sont déposés à la BnF depuis 1992. En 1999, la BnF se lance dans l’archivage des sites internets et des documents numériques en ligne. Ce dépôt légal est différent du dépôt légal des documents physiques car il n’oblige aucune démarche de la part de l’éditeur.rice, les collectes se font automatiquement par des robots. Son but est également différent, il n’y a aucune volonté d’exhaustivité, ce qui est rendu impossible par la quantité de données, mais l'objectif est de garder en mémoire une bonne représentation de ce qu’est l’internet français et ses évolutions dans le temps.

Désormais, il y a des documents qui sont présents dans les collections de la BnF uniquement sous forme numérique.

Enfin, à l’avenir la volonté serait de créer un patrimoine numérique unifié qui associerait le patrimoine numérisé et le patrimoine numérique natif. En savoir plus

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